Bergson Le temps, au-delà de l'espace
Que suis-je ? Du temps
La nouvelle précision philosophique consiste à retrouver dans pureté les données immédiates de la conscience.Tout change à de la première découverte de cette méthode : c’est de temporalité, de cela seulement, que la conscience est constituée.
Cette intuition fondamentale conduit toute la pensée de Bergson nous sommes du temps, nous sommes la durée intérieure de conscience. C’est en fonction de cela que nous devons comprendre le reste. C’est une révolution ontologique (sur ce que veut dire être) qui entraîne tout.
Donc, nous ne sommes pas de l’espace ni de la matière, nous ne sommes pas un petit paquet de matière dont une partie molle et fragile, le cerveau, produirait un calcul mental appelé « pensée ».
L’obsession de la mesure
Mais la science a confondu le temps comprend rien au et l’espace. Ce qu’elle appelle temps parce quelle commence par le «temps» n’est que de l’espace, la mesurer, c’est-à-dire par le véritable temporalité lui échappe transformer en espace. Sur une complètement. Ce n’est pas la seule horloge, on lit le déplacement des des bévues de la science, mais c’est aiguilles dons . Elle vient du fait que la science appréhende le temps a travers une « mesure », et qu’une mesure c’est de l’espace. C’est dans l’espace qu’on mesure et c’est toujours de l’espace qu’on mesure. C’est de l’espace qu’on lit sur une horloge.
Alors que nous vivons le temps dans le temps, même si ensuite nous parlons du temps comme s’il s’agissait d’espace, en projetant nos vécus, ou plutôt leur ombre, sur une ligne spatiale imaginaire.
Si on en reste à l’idée du temps mesuré par les horloges, rien ne changerait si ce temps se mettait à accélérer, ou à ralentir, écrit Bergson. idée affirme Bergson, que ce n’était L du temps, ce n’est pas le temps que nous « sentons >» se dérouler Jans notre conscience, avec son rythme propre. La conscience, elle, ^tirait une modification dans le déroulement continu du temps, car elle ressent de l’intérieur le vrai temps, qualitatif, différent de sa projection spatiale dans des mesures.
Le mouvement, au-delà de l’être
Par suite, le mouvement n’est pas la continuité de positions discontinues, l’impossible réunion en un seul qualitatif temporel (le mouvement) d’une infinité de quantitatifs spatiaux (les positions). Il est un état, indivisible, substantiel, dont la décomposition en « instants » est une projection totalement artificielle du temps sur l’espace.
Penser les problèmes en termes de temps plus que d’espace, c’est considérer que le changement est réel, pas l’existence des « états » qui changent. Le problème est mal posé lorsqu’on se demande comment un être par nature statique serait « soumis » à une perte d’être permanente, le changement. Le problème est bien posé lorsqu’on comprend que le changement, qui est le véritable réel, peut être artificiellement décomposé par l’esprit en « positions », mais c’est une facilité de langage, qui arrête ce qui ne s’arrête jamais : le temps.
L’élan et sa retombée
Bergson forge de nouvelles catégories de pensée, de nouveaux outils Philosophiques. Le plus universel, pour penser autrement le temps, est la notion d’élan, ce qui contient l’énergie et impulse une temporalité créatrice, et de retombée de cet élan, qui est aussi sa production, son oeuvre, le résultat de son impulsion. Mais qui a perdu I énergie, la tension de temporalité, l’intelligence créatrice. Un temps dynamique, l’élan, et une retombée statique, ses productions qui sont : la Matière, les positions spatiales du mouvant temporel, les êtres vivants, les cultures et les sociétés humaines.
Vidéo : Le temps, au-delà de l’espace
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