Hume La provocation empiriste
David Hume cherche le succès littéraire, et le plus facile, un mifl scandale. En l’absence de télévision et de Paris-Match, Il n«| Il d’en passer par l’écriture d’un vrai livre. Il en écrit un gffl
modestement intitulé «Trnllfl nature humaine », publié en 1739-40 .Raté, personne ne s’y rafflesia ceux qui le lisent le trouvent Offl contradictoire.
Leçon retenue : Hume n’eN|fl désormais sous forme >lfl d’articles, de petits pamphMll sophiques, qui vont lui «i -H. succès qu’il cherche. Il écrit maintenant sur le ton de la mondaine, avec traits d’humour et paradoxes.
De toute façon, Hume ne croit pas qu’on puisse ronttluill systèmes abstraits cohérents. La logique de sa penséo no pas celle de la parfaite cohérence interne, mais celle de» muill question dynamisantes, même si ces remises en question lifl nent des ambiguïtés et des équivoques.
Rarement un philosophe aura posé tant de question« |i#| donner si peu de réponses.
Métaphysique ? Non merci
Hume dénonce les philosophies traditionnelles. Les philosophies idéalistes sont des romans, où tout est inventé, des cutliAilrM vide. Parce que la philosophie a servi jusqu’ici un besoin, finalement assez artificiel,de justification et de « fondement ». Mais la vie n’a I fondement, elle est ce qu’elle est. En cherchant trop *imuI pour lui trouver des raisons on a négligé de »lin nui réellement, on a négligé de regarder ce qui se passe dans les esprits et dans les cœurs. Après des siècles de raffine dans l’abstrait, l’empirisme s’occupe de l’expé- Im «Mi uioo), de ce que nous vivons réellement.
la connaissance de l’esprit et de tout ce qui dépasse les lois de la nature matériel «attend encore son Newton, le « Newton du monde morale.Ce sera moi,affirme hume.
Pourquoi faire compliqué ?
IHtiMtilimi la pensée d’abstractions, «substances», il un ultlrojl de principes et d’êtres spirituels, alors que Mhiih mi monde simple et direct, celui de l’herbe verte et des oiseaux,du pain et du vin le monde de l’air frais du matin et des 1 fülitn f Ai-je besoin d’une âme qui scrute les vérités lit iavoii que l’eau fraîche désaltère ? Bien sûr que non,il suffit d’en avoir bu et du vin de s’en souvenir. Ai-je besoin d’un principe de Mitraille prti Dieu pour savoir que si je coupe mon doigt en ‘ i|iin lu îtnucisson je vais saigner et avoir mal ? Non, il IM ilrijn hlossé et d’être à peu près normal mentalement normal est particuliè- hiiIm dans un monde im iln nouvelles valeurs.D’ou le succès de hume,philosophe provocateur
Vidéo : La provocation empiriste
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