Hume Mode d’emploi des passions
La morale elle aussi doit se traiter par une méthode d’observati la réalité, en partant des faits, et pas de spéculations sur l’être en
Personnages à contre-emploi
Au départ, Hume accepte la définition classique de la passion-« passion » ce que l’âme subit (« pâtit »), au lieu d’agir comme dans les actes (« action ») de la raison Mais la raison, elle, a perdu chez Hume son statut classique <1 maîtresse des lieux, donc les! passions se retrouvent à la fêtcl Hume reprend les personnages classiques de la comédie morale, il raison et les passions, mais il 1 renversé l’intrigue. Les passions! règnent et la raison est obligée de î ruser avec elles.
Si l’on cherche vraiment des définitions, on sera déçu : la passionest une émotion violente qui met en action notre âme… et la raison est la même chose mais en plus calme. Nous sommes une seule chose, une seule nature, et pas deux, finies les anciennes coupures raisonne passion, ou pire encore âme/corps. C’est partout la même nature qui vit.
Nos passions ou émotions sont des sensations internes qui ont loi même statut que les sensations d’objets extérieurs : nous les subissons, et nous les recomposons pour fabriquer des passions complexes.
Tout le pouvoir aux passions
Il ne s’agit pas de juger les passions, de les combattre ou de les rejeter, de s’en débarrasser : il ne resterait rien, car nos passions sont ce que nous sommes. La sagesse commence par l’acceptation de soi»et pour l’homme par l’acceptation de son être naturel qui est un être de passion ,et pas un ange enfermé dans un corps de boue.
Car que la raison contre les passions? Directement, rien. Lorsque j’ai envie de quelque chose et que tout mon être désirant m’y pousse, même si la voix glacée de mon ordinateur de bord moral répéter « attention action immorale… attention action immorale…. » je n’ai aucun mal a baisser le son ou a le déconnecter.Ou même à le reprogrammer.
la raison ne peut agir qu’indirectement, en devenant elle-même ^énergie active de mon être désirant, c’est-à-dire en utilisant à son Un6ft d’autres passions, d’autres instincts. La coquetterie par Pxemp|e, contre la gourmandise, en projetant sur mon écran mental une silhouette humaine grassouillette à côté du gâteau qu’y projette mon désir, et de la même façon nous pouvons jouer la peur contre l’envie, ou l’orgueil contre la paresse…
La question de la « morale » est de vivre d’une vie affective équilibrée et heureuse, pas du tout la question abstraite de démonstration des valeurs absolues, et moins encore un discours hypocrite de donneur de leçons. La morale est une question de gestion intelligente de notre nature, c’est-à-dire de nos instincts, passions, désirs. Heureusement suffisamment diversifiés et antagonistes pour que le jeu de stratégie soit infiniment captivant.
Gérer le concret
Traditionnellement, on se demandait quelles sont les raisons qui justifient les valeurs morales, quelle est la définition du bien, quels sont les arguments pour inciter au bien. Peine perdue, lance Hume, la morale n’est pas une question de raisonnement sur les obligations, tout cela n’est qu’abstraction vide, la morale est une question de sentiment moral, de « sens moral ». n9ager les forces de passions morales contre des passions immorales.
Vidéo : Mode d’emploi des passions
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