La philosophie en France au XXe siècle : Foucault, l'analyse des rapports de pouvoir
L’œuvre de Foucault (1926-1984) remet en question les postulats de la philosophie classique. Se déprenant d’une conception de l’histoire universelle, il soutient qu’il existe des histoires hétérogènes et discontinues. Ce point de départ engage l’étude des conditions a priori du savoir qui se déploie à une époque, une archéologie des conditions de possibilités des sciences, ce que Foucault nomme une épistémé.
Il montre ainsi le caractère historique de l’idée d’homme qui accompagne les sciences humaines émergeant au XIXe siècle. Il double cette enquête d’une recherche des rapports qui existent entre les institutions du savoir et les effets de pouvoir qu’elles induisent.
Foucault met ainsi au jour la solidarité qui existe entre l’émergence des sciences humaines, de la psychiatrie, le développement de la médecine et l’assujettissement des individus à une société disciplinaire par un fin réseau de normes, de codes et de contrôles. Ce faisant, Foucault approfondit la notion de pouvoir.
Le pouvoir est ainsi pensable comme une relation, un mode d’action de certains sur d’autres, et cette compréhension de la notion permet d’analyser les rapports de pouvoirs dans des domaines divers qui excèdent l’étude du pouvoir dans les institutions d’un État.
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