Hume La religion démystifié
Vieille question, nouvelle méthode
Pour Hume, il y a deux façons de poser la question de la religion-M. s’interrogeant sur ses fondements rationnels, ou en s’interrogea! sur son origine dans la nature humaine. Fidèle à sa méthode, bieni sûr, il prend l’option 2.
Première constatation : nous sommes tous d’accord sur le chaude» le froid, le sucré et le salé, mais pas sur les questions religieuse* » Donc elles ne proviennent pas directement de la Nature, elles sont le résultat d’une élaboration secondaire.
Histoire naturelle de la religion
La reconstitution de cette formatioiÉ des idées religieuses est facile, si l’on j part du temps où les hommes ne disposaient pas encore des principes d’explication réels de la nature. Des pouvoirs supérieurs et surnaturels ont été imaginés pour expliquer ce qu’on ne savait pas encore expliquer par des lois naturelles: le climat, l’orage, les productions végétales, la maladie, la vie… Chacun de ces événements peut donner naissance à autant de petits dieux. D’où idolâtrie et magie, incantations et rituels.
Avec l’avancement de notre compréhension de l’univers, le fait principal qui demande explication devient l’ordre de l’univers, en général, son harmonie, toujours parfaitement respectée, et dul semble avoir été voulue. D’où le Dieu bon et sage du christianisme- et des philosophes. Ce sont des épisodes de l’histoire naturelle de l’humanité.
L’homme créa Dieu à son image et ressemblance
Bien entendu, ces dieux ou ce Dieu sont imaginés par analogie a le seul être actifet conscient connu, l’humain. La religion se construit«! par « anthropomorphisme ». en prenant pour (morphe) de l’humain (anthropos) .Du coup,les passion humaines,trop humaine, sont transférées au divin, et on se retrouve avec un soupçonneux, toujours très orgueilleux et parfois monteur,imprévisible,surtout accompagnées de sacrifices (cadeaux) somptueux…..
Le besoin du merveilleux
L’histoire naturelle de la religion a une dimension psychologique, elle même largement psychologique. L’homme ne se nourrit pas de 6 n seulement, explique Hume, nos besoins naturels ne se limitent g des instincts primitifs. Dans la nature humaine, un réel besoin du merveilleux explique notre plaisir à croire à de l’incroyable, à colporter des histoires fabuleuses, à étonner les autres et soi-même par de l’inouï. Qu’on y ajoute les plaisirs malsains du racontar et de la calomnie, pour comprendre qu’il faut toujours se méfier de la nature humaine en ce qui concerne les vérités « rapportées ».
Un monde désenchanté
L’évènement prétendument surnaturel, le miracle, ne pose donc qu’un problème, celui du témoignage de miracle. Tout témoignage d’événement surnaturel, soutient Hume, sera toujours plus incertain qu’une violation des lois de la nature.
Il y aura donc toujours plus de raisons pour qu’un homme mente en faveur de sa foi (et éventuellement de bonne foi) qu’il y en a pourqu’une de la nature soit violée. Parce que n°tre confiance en la naturalité de la nature est plus grande que notre c°nfiance en n’importe quel tem°ignage humain.
Urr>e feint de se rassurer : heureusement que toutes ces raisons de Pendre la religion pour une fiction ne sont que des raisons et ne eLjvent r‘en contre notre foi dont tout le mérite est de croire juste- er>t ce qu’il est impossible de croire…
Vidéo : La religion démystifié
Vidéo démonstrative pour tout savoir sur : La religion démystifié
https://youtube.com/watch?v=MZDiNrpF-gg