Wittgenstein Néo-positivisme de choc
Les questions qui ne se posent pas
Pour un wittgensteinien, la question « la vie a-t-elle un sens?»est parfaitement analogue à la question « le rouge est-il plus une couleur que le bleu ? » Sauf qu’il dans les absurdités philosophique un côté grandiloquent qui empêdfl de voir le non-sens. Toute personfl qui comprend ce que veut dire « êtrn une couleur » ne se posera pas seconde question (sauf pour plafl santer entre logiciens), toutfl personne qui comprend le sens ifl « la vie » et « avoir un sens » nfl devrait pas se poser la première* question.
Car toute question bien posée indique la méthode par laquelle on 3 pourra parvenir à y répondre. Exemple : existe-t-il une température j de fusion pour tous les éléments chimiques ? (on va chauffer, onl aboutira à un oui, ou à un non avec une liste d’exceptions ou des! précisions).
Donc toute question telle qu’on ne sait pas par quel bout la prendre! et où on ne progresse jamais est une question mal posée. Nousj avons besoin d’une théorie des questions qui ne se posent pas, c’estj à-dire telles que nous ne savons même pas à quoi ressemblerait un«l réponse. Chacun est libre de s’occuper à des choses inutiles, maisHl vaut mieux savoir que c’est inutile.
La logique, rien que la logique, toute la logique
À partir du moment où le monde est purement et simplement composé d’états de choses qui sont le cas et dont des énoncéj élémentaires vrais sont les images, tout le problème de la connaissance et de composer correctement entre eux les énoncés élémentaires vrais .Ce problème est exactement celui de la logique formelle,depuis toujours,et surtout depuis qu’elle est devenue ,a la fin du xix e siècle une discipline entièrement mathématisée. La pensée se réduit ¡cul logique à partir des propositions élémentaires vraies, au de ce qu’on peut en tirer par implications, définitions, et autres manipulations formelles. La logique constitue donc , obligatoire, de toute pensée possible (qui 1 eut avoir un sens, c’est-à-dire décrire des choses vraies).
L’ensemble des énoncés élémentaires vrais et de toutes les combinaisons logiques possibles entre eux constitue l’univers du discours vrai l’ensemble de ce qui peut être dit sur le monde. Point final.
Ceux qui continuent à parler après le point final violent les lois de la pensée. C’est le cas des philosophes.
Le rasoir d’Occam
Un philosophe du Moyen Age,
Guillaume d’Occam, soutenait qu’il ne faut pas multiplier les entités sans nécessité, donc qu’il faut couper tous les concepts qui ne sont pas directement imposés par le réel, afin d’avoir affaire aux choses réelles au lieu de s’embrouiller dans son propre langage, dont les créations ne correspondent à rien de réel (cette position s’appelle le « nominalisme »). D’où le fameux rasoir d’Occam, avec lequel il s’agit de couper… la barbe de Platon (c’est-à- dire les Idées, et par extension toutes les constructions qui seraient purement verbales et qui nous détournent de la réalité).
Le rasoir d’Occam est l’instrument de base pour les philosophies -nalytiques.Tout concept abstrait doit faire ses preuves, doit démonter sa relation immédiate et directe au réel, à la première sommation. C est comme avec les vrais rasoirs (à lame) : on peut s’en servir pour se raser, mais aussi comme d’une arme particulièrement terrorisante. A ceci près que les coiffeurs ne sont pas responsables des méfaits cornais par les voyous.