Descartes L'humain,corporel mais libre
Distinction réelle et union substantielle
Lorsque j’ai démontré mon existence dans le je pense donc je suis j me suis demandé ce que j’étais moi qui pensais, et j’ai trouvé : i
âme pensante. Pas du tout un corD Cela suffit à démontrer que l’â peut être conçue comme existanl sans le corps, donc que l’âme et corps sont deux choses différentes.] Cette distinction réelle (du latin res, la chose) ne veut pas dire que l’âme existe effectivement sans le corps,] mais qu’elle le peut.
En réalité, nous avons aussi un corps, avec lequel l’âme est en état! d’union substantielle, c’est-à-dire compose une seule substance, une troisième substance, un homme complet, dont la nature métaphysique est double mais l’existence unique.
Le mystère de l’union
Car l’âme n’est pas simplement logée dans le corps comme le serait un navigateur installé dans son navire. Certes c’est l’âme qui dirige le corps, elle est bien à la barre du navire, mais le navigateur réel ne ressent aucune douleur lorsqu’une voile se déchire, il ne ressent pas le bateau comme une partie de lui. L’âme si. Elle est unie à son corps d’une manière intime, d’une manière telle que les événements du corps affectent l’intériorité de l’âme. Nous ne constatons pas que notre pied est écrasé, nous hurlons de douleur.
Mais, objectera-t-on à Descartes, si le corps et l’âme sont deux natures métaphysiques absolument distinctes, il est impossible de comprendre leur union intime ! Exact, répond Descartes, impossible à comprendre, mais néanmoins réalisé par Dieu tout-puissant, comme nous pouvons le constater tous les jours dans notre propre existence.
La glande
L’âme est présente dans le corps, mais pas également partout. Elle est plus immédiatement présente dans le cerveau, observe Descartes, et dans le cerveau,observe Descartes,et dans le cerveau,en son centre,elle est très immédiatement présente dans une petite glande que Descartes appelle « pinéale » parce quel Ressemble à une pigne. C’est là qu’aboutissent les canaux des j qU el 6 ^ fluide gazeux qui circule dans les nerfs. Lors d’une percep- I SnAes esprits viennent frapper la glande à un certain endroit et avec tlC>riains paramètres de direction, vitesse, etc., qui font que l’âme reconnaît la perception (exemple : un ours au milieu du chemin). Ces mêmes esprits animaux qui proviennent de la perception se réfléchissent sur la glande et peuvent repartir dans des nerfs moteurs pour déclencher l’action de certains muscles (exemple : les jambes pour demi-tour et fuite).
Nous sommes absolument libres
Mais l’âme peut mouvoir elle-même et spontanément les esprits dans les nerfs, nous sommes donc absolument libres, bien que corporels.
Car la liberté est absolue ou elle n’est pas, c’est l’une des grandes idées de Descartes. Dieu nous ayant donné une volonté libre il nous a donné une volonté infiniment libre. Cette liberté ne se démontre pas, elle se constate existentiellement, en deçà de toute démonstration possible.
Il suffit de savoir ce qu’est le bien pour vouloir le faire, affirme Descartes. Car la nature de la volonté est de choisir le bien qu e aperçoit clairement, exactement comme la nature de I entendement est de reconnaître le vrai qu’il aperçoit clairement.
Attention pourtant I Dans certains cas, la volonté peut choisir comme « bien » le fait de démontrer sa liberté en ne suivant pas le « bien qui lui apparaîtrait si elle était neutre. C’est un choix de volonté ma conduite, comme il y a des erreurs d’entendement mal conduit
Vidéo : L’humain,corporel mais libre
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