La forme visuelle : Le titre original
Choisir un titre original ?
Indispensable pour identifier un journal, un titre original est-il bien utile pour une revue de presse ?
La pratique dominante pourrait en faire douter, tant sont nombreuses les appellations qui se contentent de rappeler qu’il s’agit d’une revue de presse, voire d’un press book -, incluant éventuellement l’indication de la périodicité (Revue de presse hebdomadaire) et/ou de l’organisme concerné (Revue de presse annuelle de l’université X). Les quelques variantes possibles peuvent suggérer la périodicité (une « lettre » ne s’inscrit pas dans la même durée qu’un « bilan »), mais le plus souvent n’apportent guère de valeur informative ajoutée (par exemple La revue de presse, où l’article défini se veut simple artifice d’insistance et de mise en valeur).
Dans tous ces cas, la revue de presse se contente d’apparaître comme une déclinaison particulière des multiples supports de communication de l’organisme, et sa dénomination minimale permet de l’identifier au même titre que n’importe quelle note, rapport, etc. produit par ailleurs. Il suffit alors que l’encadrement visuel soit fort (logo, respect de la charte graphique si elle existe) et qu’apparaissent clairement les « repères localisant » qui permettront une identification rapide et précise de l’entreprise, du service émetteur, de la date et de la période couverte, voire du type d’organes de presse concernés par la revue. Que ces indications soient incluses ou non dans le titre est parfaitement subsidiaire : c’est l’ensemble de la couverture qui compte, plus que le nom de l’objet. Il faudra alors jouer sur l’impact de la typographie (force de corps et graisse) pour compenser la banalité de l’appellation : si elle est minuscule, l’indication Revue de presse n’est pas très vendeuse. Et cela ne vaudra guère mieux si le nom de l’organisme est peu apparent.
Certains concepteurs font usage d’un titre un peu original pour mieux « vendre » le produit. La plupart des procédés rencontrés rejoignent les lois de l’intérêt humain et de la proximité: ils utilisent un vocabulaire plus concret (Une semaine en Lorraine), dynamique (Impact), renvoyant à un registre visuel (Zoom, Vu d’ailleurs, Regards, Vu dans la presse ou mieux : Vues de presse) ou encore ils incluent le lecteur (Lu pour vous). Tous ces procédés sont pertinents à condition qu’un surtitre ou un sous-titre dissipe toute équivoque en indiquant bien la nature du document : là encore, l’architecture d’ensemble de la page de couverture demeure primordiale.
Vidéo : La forme visuelle : Le titre original
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