La forme visuelle : La logique de la typographie
Cohérence et logique sont les maîtres mots qui guideront la mise en forme visuelle de la revue de presse. Nous en avons déjà parlé à propos de la couverture : ici encore, c’est le souci d’une continuité au service de l’efficacité dans la transmission de l’information qui donneront l’image d’un vrai document de communication. Pour y parvenir, vous aurez recours une fois de plus à la charte graphique de votre entreprise, en la complétant ou en palliant le cas échéant son absence par ce que les journalistes appellent une « bible graphique » : celle-ci affecte par exemple un type de caractère typographique, toujours le même, à un niveau de lecture donné (différent du titre au chapeau et du texte aux légendes des visuels) et à un lieu donné (l’article de fond se différenciera ainsi du papier d’ambiance, le reportage de l’éditorial).
à votre lecteur. Dans tous ces cas, l’harmonisation des choix vous rendra de grands services. Par exemple, il est désagréable de rencontrer des sommaires composés dans des polices de caractères différentes d’un numéro à l’autre, selon la fantaisie du jour. Faites figurer les repères localisants au même endroit, en utilisant une présentation constante.
Dans cette recherche de la cohérence, vous veillerez aussi à la continuité entre l’aspect de la couverture et la présentation intérieure : plus la première est esthétique, plus le négligé du reste apparaîtra choquant. Attention donc à la qualité de vos photocopies et de leur présentation matérielle ; les documents transmis par fax peuvent ne pas être satisfaisants sur ce point.
La mesure constitue une autre règle d’or pour guider vos choix. Evitez l’utilisation de caractères disproportionnés pour un niveau de lecture donné. Si vous recomposez les titres pour les harmoniser ou si vous les réduisez à la photocopie pour gagner de la place, attention à ne pas trop atténuer leur force typographique : ce serait préjudiciable aussi bien à l’efficacité de la communication qu’à la fidélité de la restitution. De toute manière, la réduction des textes – en dehors des titres – est rarement judicieuse, parce qu’ils risqueraient vite de devenir illisible : si vous la pratiquez, ne dépassez pas 10 à 15 %, et pour les titres, vérifiez qu’elle n’engendre pas d’ambiguïtés, comme la confusion entre le titre général d’un ensemble et celui de tel article particulier.
Enfin, vous respecterez le code typographique, notamment pour l’indication des titres de journaux ou d’articles dans le sommaire : le nom d’un support de presse se compose toujours en italiques, mais pas le titre d’un article ; ailleurs que dans le sommaire, ce dernier apparaît entre guillemets. Les guillemets isolent aussi une citation, que vous composerez, elle, en italiques. Et, d’une manière générale, rappelez-vous que les énoncés composés en CAPITALES (ou majuscules) sont moins lisibles – même dans les titres – que ceux qui apparaissent en bas de casse (ou minuscules) ; si vous voulez renforcer l’impact visuel d’un titre, jouez plutôt sur la force de corps et sur sa graisse.
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