Kant La signification de l’histoire humaine
Courage
Quand on voit les humains se massacrer et s’opprimer ¡ivor Ihih entrain, siècle après siècle, on ne se demande même pluit ni imi|| a un sens. Kant est le premier à reconnaître l’absurdité l’histoire humaine.
Mais le philosophe ne doit laisser démoraliser par Ici « l’Off des bouffons et des monulml, 1 chercher un sens glob.il, même si aucun des acteur de l’histoire n’en a conscience,un sens réinterprétation philosophique positive. Pourquoi se donner un sens a l’histoire,qui serait celui d’un progrès malgré tout, cela autorise l’idée d’un projet constructif, humaniste, un projet de valeurs. Et c’est notre devoir.
La Nature est bonne avec nous…
Reprenons sur un autre plan. Cette édification des sociélrtw «I tfl cultures, à travers bien des horreurs, ne construit pas qu’unn 1 Ivliif tion technique, elle construit aussi une civilisation mornifle (j| pensons malgré tout être plus « civilisés » au sens moral que nos lointains prédécesseurs . Et cela nous l’avons acquis en traversant les Bat collectives du passé.
Mais si cette amélioration morale est le but qui se réalise tout seul puinlm, c’est-à-dire que la Nature réalise, pourquoi ne pas Il dis donné dès le départ un instinct, un instinct social et moral, Il munit évité les horreurs de l’histoire ?
Réponse :parce qu’alors nous n’aurions plus aucune valeur en tant qu’humain , nous ne serions que des mécanismes biologiques aveu- Hbrourammés, des animaux sociaux. Si au contraire nous ne devons progrès moral qu’à nous-mêmes, il a une véritable et nous avons une valeur.
…Mais terriblement cynique
D’où aussi une réinterprétation de l’affrontement entre les hommes : c’est le moyen qu’utilise la Nature pour les faire progresser, pour les empêcher de stagner dans loisiveté. La compétition entre les hommes et entre les groupes humains sert à l’amélioration des hommes et des sociétés.
Le problème de l’éducation, de la culture, et le problème du droit, en Particulier, nous sont imposés par l’état « naturel » de guerre de tous contre tous. Ce sont les inconvénients insupportables de notre insociabilité qui nous obligent à nous activer, à développer notre sociabilité, et finalement notre moralité.
Le progrès moral est un tout
Au total, il y a un emboîtement des valeurs et des projets. chaque homme doit se développer, il ne le peut que dans une société juste, qui ne sera stable que dans un monde juste. Un humanisme moral dont les conditions de réalisation sont politiques, y compris dans la réalisation d’une paix entre les nations (Kant a l’idée d’une Société des Nations).